En réalité dans l’exécution de ce genre de poses les bras ne comptent pas beaucoup et les muscles qui entrent réellement en jeu dans ces positions sont les muscles profonds de l’abdomen. Essayer d’atteindre ces positions avec seulement la force des bras -en plus de créer une décompensation sur les articulations de l’épaule, du coude et du poignet- nous fait perdre le vrai sens de ces asanas: le contrôle des bandhas et le développement harmonieux de tous les muscles du haut du corps. De plus, ces postures représentent un défi à notre peur de tomber (littéralement et métaphoriquement), et une fois conquises, elles sont un véritable remède pour l’estime de soi.
Je conseille à tous ceux qui souhaitent en faire l’expérience, de construire la force nécessaire avec patience.
Les positions d’équilibre sur les bras sont des asanas d’intégration radicale qui nécessitent une connexion profonde avec le centre de notre corps et avec les muscles qui stabilisent les omoplates sur notre dos.
La ceinture scapulaire est l’articulation la plus mobile de notre corps et ne supporte généralement pas notre poids, nous devons donc la stabiliser par l’action musculaire du dos.
Dans les positions d’équilibre sur les bras, nos mains deviennent nos racines, elles nous obligent à utiliser toutes les parties de nos paumes de mains pour répartir le poids uniformément sur les fondations.
Grâce à ces positions, les mains et les avant-bras seront renforcés et les poignets deviendront plus flexibles.
Contrairement aux positions débout le centre énergétique de ces positions, c’est le cœur.
Les avantages de ces positions sont de renforcer le haut du corps, de créer de la puissance et de la concentration, de défier les limites et d’ouvrir de nouvelles perspectives.
Quelques poses en équilibre sur les bras:
Adho Mukha Vrksasana (posture en équilibre sur les mains), Astavakrasana (pose des 8 angles ou du sage Astavakra), Bakasana (corbeau), Camatkarasana (pose sauvage), Chaturanga Dandasana (bâton au sol), Eka Pada Koundiniasana A et B, Kapinjalasana (perdrix), Pincha Mayurasana (paon), Tittibhasana (luciole), Vasisthasana (table laterale).
Ciao Antonella,
Bakasana è una assoluta sfida per me. Mio figlio la fa ridendo… Un pizzico di invidia c’è, ammetto.
L’articolo è come sempre interessante e utile e molto ben scritto. Grazie, Anto!
P. S. Prima o ppoi svelerai il tuo segreto a proposito degli addominali!
la prossima volta che passi di qui ti svelo qualche « astuce » per eseguire Bakasana, vedrai che con un po’ di pratica poi « voli via » anche tu 😉